Histoire de l’organisme
L'Association Renaissance a reçu ses lettres patentes en juillet 82. Elle avait été créée par des intervenants de la région et des personnes intéressées à la cause, afin de pallier au manque de services adaptés offerts à la clientèle d.i. , qui se retrouvait isolée et sans voix, à la suite de la « désins. » massive du C.H. St-Julien, au cours des années 70 et début 80. Les fondateurs de l'organisme considéraient qu'une intégration sociale réussie, équivalait pour cette clientèle « à une deuxième naissance », d'où le nom « Renaissance ».
Dans un premier temps, l'Association se donnait comme objectif, de regrouper les personnes, de développer un sentiment d'appartenance et de provoquer des occasions de rencontres, pour briser l'isolement. Par la suite, avec des subventions de différentes sources et en l'absence de Centre de Réadaptation dans la région, les énergies ont été consacrées à la mise sur pied d'une gamme de services, visant à développer chez les membres, des compétences de différents ordres. Parallèlement, certaines énergies étaient consacrées à faire reconnaître, pour ses membres, une place dans la société et leur droit à la gamme habituelle de services.
À partir de 84, Renaissance réussit, avec des collaborations, à mettre sur pied un programme spécial à l'Education des adultes, à faire démarrer un programme SAHT (concernant l'intégration au travail) et un service de transport adapté.
À compter de 88, on observe une implication plus importante au niveau de la défense des droits, de la représentation et de la sensibilisation (activités de sensibilisation plus nombreuses, implication importante au plan de l'intégration scolaire, revendications du droit à une organisation de services plus conforme à ce que sera le PROS en d.i.). On touche alors régulièrement 150 personnes par semaine et chacune bénéficie d'une à deux activités occupationnelles, pour une période d'environ trente semaines, année.
En 1994, L'Association compte 277 membres, dont 230 présentant une déficience intellectuelle. En 94 toujours, des budgets furent attribués au Centre Victor-Cloutier, avec le mandat d'organiser les services sur le territoire de l'Amiante. On assiste à ce moment, à la mise sur pied de « Centres de jour » répartis en trois (3) points de service, auxquels les membres de l'association sont référés. A cette période aussi, l'établissement instaure un programme d'intégration aux loisirs. Toutefois, les budgets alloués au Centre de réadaptation, bien qu'importants, ne suffisent pas à répondre à l'ensemble de la clientèle et pour cette raison, Renaissance choisit de continuer à desservir la proportion de ses membres qui ne sont pas desservis. C'est ainsi qu'elle continuera à offrir aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle, âgées de plus de soixante (60) ans des activités hebdomadaires afin d'éviter qu'elles se voient confinées à l'isolement: elle procédera aussi à la mise sur pied de d'autres services afin de s'ajuster aux nouvelles réalités et besoins exprimés par les membres. Des groupes d'entraide prirent naissance: l'un pour les personnes intégrées au travail et l'autre pour les jeunes parents d'enfants ou d'adolescents vivant avec une déficience intellectuelle. À la lumière des problématiques exprimées, principalement dans le cadre des rencontres de parents, Renaissance s'est impliquée tant localement que régionalement à divers comités, afin d'obtenir des ressources pour répondre entre autres, au besoin de répit qui fut ciblé comme prioritaire.
En octobre 98, l'association a vu ses efforts « récompensés» et démarrait un
service « répit de jour », pour les parents, par le biais d'activités offertes à chaque samedi à leurs adolescents; bien que fort apprécié tant par les jeunes que par les parents, ce service ne répondant pas à l'ensemble du problème, Renaissance s'est donc investie (en collaboration avec les partenaires de la région de l'amiante) à présenter à la Régie régionale un projet en janvier 99 qui était; le répit-hébergement.
À l'aube de l'an 2000, l'organisme regroupe deux cent soixante quinze (275) membres âgés entre quatre (4) et quatre vingt dix (90) ans. L'éventail des besoins étant donc aussi diversifié que le sont les personnes... En 2002-2003, l'association reçoit le mandat de soutenir les parents d'enfants (ou d'adultes) vivant avec un trouble envahissant du développement (ted).
Début du répit-hébergement : 2 places en rtf, pour répit aux parents de personnes ted, 1er août 2004
Au 31 mars 2011: 6 places: 4 ted et 2 di. Répit offert par le biais de 2 ressources de type familial.
Au 1er octobre 2010: début des «activités de jour» (12 personnes référées par le CRDI)
Au 22 novembre 2016: deuxième entente «activités de jour» (10 personnes référées par le CISSS-CA)